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FIN
Les pages 17 et 18 sont parues.
Où l'on parle des Anonymous et des Affameurs...
Les pages 15 et 16 sont parues.
Les pages 13 et 14 sont parues. Avec Lavillos.
Les pages 11 et 12 : Fukushima, les Rroms, Antonio Gramsci...
Les pages 9 ET 10 : Les Brigades de clowns, La compagnie Jolie môme, Fabien Malvaud, Clément "Ouezzin" Coulibaly, les années Pasqua...
Bonne lecture.
Les pages 7 et 8 mises en ligne : Angers, Louise Michel, Rosa Luxemburg, Aurore Martin...
Bonne lecture.
Les pages 5 et 6 : Où il est question (sans réponse?) des années 80.
Bonne lecture.
Mon pays a changé au soleil des Exotiques.
Il a pris des couleurs, il a pris des accents.
Et tous ces prénoms qui chantent l’ailleurs.
Et ces plats pimentés et ces forts parfums.
Ces palabres. Ces débats.
Ne nous trompons pas,
S’il faut combattre un ennemi,
Choisissons celui qui nous divise.
Au nom de la peur, du pouvoir et du fric.
Je veux bien condamner les petits cons
Qui sont dans la violence et l’agression.
A une condition :
Qu’on condamne de la même manière
Les grands cons et les vieux cons
Les bouffis de mépris, les contents-de-soi et les trop-pleins de tout.
Ceux qui tirent des dividendes de la misère.
Ceux qui soufflent sur les braises.
Ceux qui rejettent l’Autre.
Depuis quelques jours en France,
La Droite « républicaine » pue comme elle n’a jamais pué depuis 70 ans.
Il serait utile que chacun secoue sa tête et se serve de ce qu’il a entre les deux oreilles.
Mestengo
L’œuvre de Louise te retourne le cerveau, Mestengo.
Le cerveau, le cœur, le sexe, les tripes.
Elle te parle tendrement.
Jure-moi de l’écouter.
D’entendre une bonne fois pour toutes,
Qu’on a qu’une vie,
Que seul le présent compte,
Que la violence est création,
Que les chagrins sont création,
Que l’abandon est création,
Que le manque est création,
Que le vide est création.
Donne-toi enfin le droit à l’humour de toi.
L’enfance de Louise résonne en ton enfance.
Mets-toi au travail, Mestengo.
Pleure sur ce qu’il y a à pleurer.
Explose la porte de ton atelier à coups de pieds.
Crache sur cette photo d’avant.
Et trace des lignes sur le papier.
Partage avec l’autre ce qu’il ne peut pas exprimer.
Parce qu’il n’a pas les mains pour.
Offre-lui ce cadeau.
Offre-lui.
Tes pleurs sont inutiles s’ils ne font pas germer l’avenir.
Ne t’interdis rien. Plus jamais.
C’est le message de Louise.
